Les modifications de la forme des seins ont des causes multiples : absence de développement mammaire, grossesses/allaitements et perte de volume, développement exagéré, entrainant une tension entre les épaules, affaisement (ptose)soit avec le temps, soit après une perte de poids.
Différentes techniques chirurgicales existent pour remédier à ces situations souvent mal percues par les patientes
L’augmentation mammaire consiste en une implantation de prothèses pour augmenter le volume d’une poitrine jugée trop petite. Ce volume trop petit peut être soit lié à une absence de développement du sein, soit un affaissement de la poitrine suite à différentes causes comme les grossesses, les allaitements et les pertes de poids.
Les recommandations préopératoires, le déroulement de l’intervention chirurgicale, les suites et complications sont détaillés dans la fiche d’information ci-dessous, rédigée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE). Nous vous conseillons de la lire attentivement avant la consultation afin de pouvoir poser toutes les questions qui vous semblent pertinentes par rapport à cette fiche d’information.
Nous pouvons les résumer de la façon suivante :
Le volume d’un sein peut être trop faible soit parce qu’il n’est pas développé avec la croissance de la patiente, soit parce que, pour différentes raisons physiologiques (grossesse, allaitement, perte de poids), le volume a diminué.
Comme pour toute intervention de chirurgie mammaire, un questionnaire complet et un examen de la région du thorax sera réalisé par le chirurgien afin de prendre en compte tous les paramètres importants car chaque patiente est différente (taille, poids, grossesse(s), allaitement(s), qualité de la peau, présence de graisse en suffisance ou non). Toutes les informations seront données sur les différents types de prothèses, les différentes voies d’incision pour mettre en place la prothèse, la position devant ou derrière le muscle, et surtout le choix de la forme et du volume des implants.
Ce point est essentiel et se fait très souvent sur base de discussion et de photographies de poitrines que les patientes trouveraient particulièrement adaptées à leur situation. Dans le bilan préopératoire, une échographie-mammographie est également demandée si la patiente a plus de 40 ans et si elle n’en a pas bénéficié depuis moins de deux ans, ou pour toute patiente qui aurait des facteurs de risque spécifiques.
Le type d’anesthésie pour ce genre d’intervention est une anesthésie générale mais réalisée en hôpital de jour. Un pansement volumineux est mis en place à la fin de l’intervention et sera ôté en consultation 2-3 jours plus tard pour être remplacé par un soutien-gorge adapté qui vous sera fourni.
Comme pour toute intervention chirurgicale mais principalement en chirurgie esthétique, il est fortement recommandé d’arrêter la consommation de tabac (ou en tout cas de la diminuer au maximum) une quinzaine de jours avant l’intervention, jusqu’au 10ème jour postopératoire. En effet, ce n’est pas l’effet toxique du tabac au niveau pulmonaire qui est important dans le cas présent mais les effets majeurs des composantes du tabac (en particulier la nicotine) qui entraînent des troubles de cicatrisation majeurs avec des risques d’infection, de nécrose. A partir du moment où un patient/patiente se décide pour bénéficier d’une intervention de chirurgie esthétique, il semble raisonnable qu’il mette tout de son côté pour que l’intervention donne le meilleur résultat possible.
Une discussion avec le médecin anesthésiste se fait dans les jours qui précèdent l’intervention. L’anesthésiste rappellera que des médicaments type aspirine ou autres fluidifiants du sang comme les anti-inflammatoires, ne peuvent plus être autorisés sauf avis du chirurgien et/ou de l’anesthésiste.
L’intervention chirurgicale dure 60 minutes en fonction d’éventuels gestes associés. Des drains ne sont plus que très rarement utilisés.
Les douleurs après une augmentation mammaire sont variables : elles sont faibles si la prothèse a été positionnée en position prépectorale, plus importantes (surtout les 48 premières heures) si les prothèses sont rétropectorales. Un traitement antalgique adapté sera utilisé dès la fin de l’intervention. Les ecchymoses et hématomes sont rares. Il faut cependant savoir que lorsque le pansement compressif sera enlevé vers le 2-3e jour, les seins n’auront pas un aspect joli : ils seront en effet gonflés, durs, peu mobiles et parfois même asymétriques. Ce phénomène est lié à l’œdème postopératoire et va persister pendant plusieurs semaines.
Dans les semaines qui suivent, une modification de la sensibilité de l’aréole et du mamelon est très fréquente. Après une période de quelques jours, voire quelques semaines où la sensibilité est diminuée, elle passera, avant de revenir à la normale dans la très grande majorité des cas, par une période d’hypersensibilité qui est parfois désagréable ; le simple contact avec le chemisier ou le soutien-gorge étant hypersensible.
Si la différence est significative dès le changement du premier pansement, ce n’est qu’après plusieurs semaines, voire idéalement plusieurs mois que le résultat sera définitif, surtout lié à la diminution de l’œdème et à l’augmentation de souplesse et de mobilité des seins.
Vous trouverez ici la fiche d’information de la SOF.CPRE utile à la fois pour préparer votre consultation et pour votre intervention chirurgicale.
L’intervention chirurgicale a pour but la réduction du volume des seins, la correction de la ptose et d’une éventuelle asymétrie afin d’obtenir des seins réduits, ascensionnés, symétrisés et remodelés.
Les recommandations préopératoires, le déroulement de l’intervention chirurgicale, les suites et complications sont détaillés dans la fiche d’information ci-dessous, rédigée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE). Nous vous conseillons de la lire attentivement avant la consultation afin de pouvoir poser toutes les questions qui vous semblent pertinentes par rapport à cette fiche d’information.
Nous pouvons les résumer de la façon suivante :
L’excès de volume des seins (hypertrophie mammaire) peut exister soit depuis la fin de l’adolescence, ou à n’importe quel âge de la vie ; elle apparait même parfois seulement à la ménopause. Cette hypertrophie de la poitrine, lorsqu’elle est importante, peut entraîner des retentissements fonctionnels, à savoir des douleurs au niveau de la région entre les épaules, du dos et bien sûr un retentissement psychologique important.
Si le diagnostic d’une hypertrophie mammaire est simple à poser, il est important que le chirurgien comprenne l’objectif de la patiente, à savoir le volume souhaité après l’intervention. Ce volume déterminera en fait la nouvelle poche du soutien-gorge. Cette discussion très importante est déjà réalisée à la consultation préopératoire. Dans le bilan préopératoire, une échographie-mammographie est également demandée si la patiente a plus de 40 ans et si elle n’en a pas bénéficié depuis moins de deux ans, ou pour toute patiente qui aurait des facteurs de risque spécifiques.
Les réductions mammaires sont toujours effectuées sous anesthésie générale, soit en hôpital de jour si le volume est faible, soit avec une hospitalisation d’une nuit si le volume est plus important.
Une discussion avec le médecin anesthésiste se fait dans les jours qui précèdent l’intervention. L’anesthésiste rappellera que des médicaments type aspirine ou autres fluidifiants du sang comme les anti-inflammatoires, ne peuvent plus être autorisés sauf avis du chirurgien et/ou de l’anesthésiste.
Comme pour toute intervention chirurgicale mais principalement en chirurgie esthétique, il est fortement recommandé d’arrêter la consommation de tabac (ou en tout cas de la diminuer au maximum) une quinzaine de jours avant l’intervention, jusqu’au 10ème jour postopératoire. En effet, ce n’est pas l’effet toxique du tabac au niveau pulmonaire qui est important dans le cas présent mais les effets majeurs des composantes du tabac (en particulier la nicotine) qui entraînent des troubles de cicatrisation majeurs avec des risques d’infection, de nécrose. A partir du moment où un patient/patiente se décide pour bénéficier d’une intervention de chirurgie esthétique, il semble raisonnable qu’il mette tout de son côté pour que l’intervention donne le meilleur résultat possible.
La durée de l’opération est d’environ 1h30. Il existe de très nombreuses techniques différentes de réduction mammaire, avec des cicatrices différentes. Chaque chirurgien maîtrise davantage l’une ou l’autre technique mais le type de cicatrice aura toujours été expliqué à la patiente lors de la consultation préopératoire. Une analyse des tissus enlevés est systématiquement réalisée dans un laboratoire. Les drains sont maintenant rarement utilisés en réduction mammaire, et un pansement compressif est réalisé à la fin de l’intervention.
Les douleurs ressenties après une réduction mammaire sont très faibles, et sous-forme principalement de tiraillement au niveau des cicatrices. Il est recommandé de rester sur le dos les 24 premières heures et dès que le pansement sera ôté et remplacé par un pansement léger et un soutien-gorge de contention, la position sur le côté est tout à fait autorisée. Certaines patientes présentent des petits retards de cicatrisation à l’endroit où des fils résorbables ont été posés, entraînant une désinfection locale à l’iso-Bétadine.
Le résultat est visible dès l’enlèvement du pansement compressif. Comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, 6 à 8 mois sont nécessaires pour obtenir la forme finale.
Vous trouverez ici la fiche d’information de la SOF.CPRE utile à la fois pour préparer votre consultation et pour votre intervention chirurgicale.
La mastopexie a pour but de remettre l’aréole et le mamelon en bonne position, de remonter la glande et de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins harmonieux.
Les recommandations préopératoires, le déroulement de l’intervention chirurgicale, les suites et complications sont détaillés dans la fiche d’information ci-dessous, rédigée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE). Nous vous conseillons de la lire attentivement avant la consultation afin de pouvoir poser toutes les questions qui vous semblent pertinentes par rapport à cette fiche d’information.
Nous pouvons les résumer de la façon suivante :
La ptose mammaire est un affaissement du sein, le plus souvent vide dans sa partie supérieure. Parfois cependant, un sein volumineux peut être affaissé également. Il est important de bien discuter avec la patiente du volume final qu’elle souhaite obtenir, si c’est simplement remonter l’ensemble du volume ou si elle veut une légère diminution du volume existant. Inversement, la ptose peut exister même avec un sein petit, totalement vide, et il faut alors remonter la poitrine et combiner avec la mise en place le plus souvent d’une prothèse mammaire ou parfois d’un transfert graisseux.
L’examen clinique est centré sur la région mammaire. Dans le bilan préopératoire, une échographie-mammographie est demandée si la patiente a plus de 40 ans et si elle n’en a pas bénéficié depuis moins de deux ans, ou pour toute patiente qui aurait des facteurs de risque spécifiques.
Les mastopexies sont toujours effectuées sous anesthésie générale, en hôpital de jour le plus fréquemment.
Une discussion avec le médecin anesthésiste se fait dans les jours qui précèdent l’intervention. L’anesthésiste rappellera que des médicaments type aspirine ou autres fluidifiants du sang comme les anti-inflammatoires, ne peuvent plus être autorisés sauf avis du chirurgien et/ou de l’anesthésiste.
Comme pour toute intervention chirurgicale mais principalement en chirurgie esthétique, il est fortement recommandé d’arrêter la consommation de tabac (ou en tout cas de la diminuer au maximum) une quinzaine de jours avant l’intervention, jusqu’au 10ème jour postopératoire. En effet, ce n’est pas l’effet toxique du tabac au niveau pulmonaire qui est important dans le cas présent mais les effets majeurs des composantes du tabac (en particulier la nicotine) qui entraînent des troubles de cicatrisation majeurs avec des risques d’infection, de nécrose. A partir du moment où un patient/patiente se décide pour bénéficier d’une intervention de chirurgie esthétique, il semble raisonnable qu’il mette tout de son côté pour que l’intervention donne le meilleur résultat possible.
La durée de l’opération est d’environ 1h à 1h30 et il y a rarement mise en place de drain. Un pansement compressif est réalisé à la fin de l’intervention.
Les douleurs ressenties sont très légères, sauf si la correction de la ptose est accompagnée d’une mise en place de prothèses mammaires. Il est recommandé de rester sur le dos les 24 premières heures et dès que le pansement sera ôté et remplacé par un pansement léger et un soutien-gorge de contention, la position sur le côté est tout à fait autorisée.
Le résultat est visible dès l’enlèvement du pansement compressif et comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, 6 à 8 mois sont nécessaires pour obtenir la forme finale.
Vous trouverez ici la fiche d’information de la SOF.CPRE utile à la fois pour préparer votre consultation et pour votre intervention chirurgicale.
Très fréquemment, les deux seins d’une femme ne sont pas parfaitement symétriques. Cependant, dans certains cas, il existe une asymétrie beaucoup plus nette et manifeste qui résulte soit d’un trouble du développement des deux seins à la fin de la croissance, soit le résultat de modification d’un ou des deux seins. De nombreuses possibilités existent pour la correction, qui parfois ne touche qu’un sein ou, le plus fréquemment, les deux seins, en utilisant toutes les techniques de la chirurgie esthétique mammaire, à savoir correction de la ptose, de l’hypertrophie ou de l’insuffisance de volume par mise en place de prothèses ou lipomodelage.
Les recommandations préopératoires, le déroulement de l’intervention chirurgicale, les suites et complications sont détaillés dans la fiche d’information ci-dessous, rédigée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE). Nous vous conseillons de la lire attentivement avant la consultation afin de pouvoir poser toutes les questions qui vous semblent pertinentes par rapport à cette fiche d’information.
Nous pouvons les résumer de la façon suivante :
La gynécomastie peut être uni- ou bilatérale. Le plus souvent, il n’y a pas de cause bien définie mais une discussion et un examen clinique complet doivent être effectués soit par le chirurgien plasticien, soit le plus souvent par un endocrinologue.
Il est important de déterminer si l’excès de volume mammaire est d’origine principalement glandulaire ou d’origine principalement graisseuse. Un bilan par imagerie (échographie-mammographie) est souvent réalisé. Cette proportion de tissu glandulaire ou de tissu graisseux est importante dans la mesure où si seul du tissu graisseux est présent, une lipoaspiration pourra être effectuée en hôpital de jour. S’il existe également du tissu glandulaire et qu’une ouverture par l’aréole doit être réalisée, il est fréquent de devoir mettre un drain et de garder le patient hospitalisé une nuit.
Quelle que soit la technique, l’anesthésie générale est utilisée.
Une discussion avec le médecin anesthésiste se fait dans les jours qui précèdent l’intervention. L’anesthésiste rappellera que des médicaments type aspirine ou autres fluidifiants du sang comme les anti-inflammatoires, ne peuvent plus être autorisés sauf avis du chirurgien et/ou de l’anesthésiste
Comme pour toute intervention chirurgicale mais principalement en chirurgie esthétique, il est fortement recommandé d’arrêter la consommation de tabac (ou en tout cas de la diminuer au maximum) une quinzaine de jours avant l’intervention, jusqu’au 10ème jour postopératoire. En effet, ce n’est pas l’effet toxique du tabac au niveau pulmonaire qui est important dans le cas présent mais les effets majeurs des composantes du tabac (en particulier la nicotine) qui entraînent des troubles de cicatrisation majeurs avec des risques d’infection, de nécrose. A partir du moment où un patient/patiente se décide pour bénéficier d’une intervention de chirurgie esthétique, il semble raisonnable qu’il mette tout de son côté pour que l’intervention donne le meilleur résultat possible.
L’intervention dure entre 45 minutes et 90 minutes s’il s’agit simplement d’une lipoaspiration ou s’il faut en plus réaliser une exérèse de la glande. Un pansement compressif est mis en place à la fin de l’intervention, ainsi qu’une bande de contention élastique.
Les suites opératoires sont peu douloureuses et ne nécessitent pas de traitement par dérivés morphiniques. Des ecchymoses et de l’œdème sont importants, surtout dans la région supérieure et le bandeau de contention doit être porté pendant un mois. Il permet aux fibres élastiques de la peau de se rétracter de façon harmonieuse et d’avoir un résultat optimal.
Comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, un minimum de 6 mois est nécessaire avant d’obtenir un résultat stable et définitif.
Vous trouverez ici la fiche d’information de la SOF.CPRE utile à la fois pour préparer votre consultation et pour votre intervention chirurgicale.